Bien qu'il soit en vigueur en France depuis plus de 10 ans, le DPE (ou diagnostic d'efficacité énergétique) a récemment connu une évolution dans son mode de calcul. Un changement qui affectera la valeur de nombreuses propriétés et possiblement la vôtre.
Depuis le 1er juillet 2021, le DPE, ou diagnostic d'efficacité énergétique, a été développé et renforcé. L'objectif principal du nouveau DPE est de lutter contre ces logements très énergivores, appelés aussi passoires thermiques. Ces changements affectent considérablement le marché immobilier.
Dans le but de réduire drastiquement les logements les plus énergivores, le mode de calcul du nouveau DPE a été modifié.
Auparavant, les experts s'appuyaient beaucoup sur les factures énergétiques pour déterminer les notes de A à G. Aujourd'hui, plusieurs paramètres sont pris en compte qui vont bien au-delà de la simple étude de la consommation énergétique d'un bâtiment.
Lors de la réalisation de diagnostics d'efficacité énergétique, des experts qualifiés s'appuient sur les propriétés physiques du bâtiment, la qualité de son isolation et les performances de son système de chauffage. Sur la base des résultats obtenus, deux notes sont délivrées :
Une qui se rapporte à la consommation énergétique du bien et une autre qui se concentre sur les émissions de gaz à effet de serre.
Bien qu'il n'y ait actuellement aucune interdiction de vendre des maisons avec un DPE faible, leurs valeurs foncières continuent de baisser. Dans toutes les régions, les logements en étiquette énergétique E, F ou G se déprécient de l'ordre de 10 à 20 %. De plus, les biens d'étiquette énergétique A ou B sont vendus en moyenne 6 à 12 % plus chers que ceux d'étiquette D.
Le marché locatif est le plus impacté par les DPE. A partir de janvier 2021, les propriétaires d'appartements avec une étiquette énergétique F et G ne peuvent pas augmenter le loyer. De même, il sera interdit de louer des maisons ou des appartements de classe énergétique G à partir de 2025. Dès 2028, les appartements classés F seront concernés, en 2034, les biens classés E.