Au cours du deuxième trimestre de 2023, 18% des transactions immobilières concernaient des logements énergivores (classés G et F). En seulement deux ans, ce pourcentage représente une hausse de 7%, qui s'explique en grande partie par des considérations de pouvoir d'achat, incitant les Français à privilégier des propriétés plus accessibles à des prix inférieurs d'au moins 15 % par rapport aux biens plus écoénergétiques.
Des baisses significatives dans les grandes villes
Dans certaines régions, des décotes significatives sont constatées, allant jusqu'à -63 % dans le Cher, 28 % dans les Bouches-du-Rhône ou encore 24 % dans le Rhône. Toutefois, dans des villes comme Bordeaux et Paris où la demande pour des propriétés anciennes est élevée, les prix ne semblent pas plus intéressants.
Des projets qui ont changé
La hausse des taux, bien que notable, a eu un impact de 25 % sur le pouvoir d'achat immobilier des Français entre 2021 et 2023. Cela a incité les acheteurs à ajuster leurs critères pour concrétiser leurs projets. Malgré des coûts initiaux attractifs, il est important de noter que les travaux de rénovation nécessaires pour améliorer l'efficacité énergétique peuvent représenter en moyenne 16 000 euros, voire 26 000 euros pour une amélioration de deux classes énergétiques. En outre, il est essentiel de considérer attentivement les factures énergétiques potentiellement plus élevées, soulignant la nécessité pour les acheteurs potentiels de bien évaluer ces aspects avant de prendre une décision.